Tour Auto Optic 2000, du 7 au 12 avrl 2014

Pourvu qu’il fasse beau la semaine prochaine. 
Tout d’abord, parce que les routes de France n’en seront que plus belles.
Quand on sait que le Tour Auto Optic 2000 ira de Paris à Marseille en passant par Dijon, Mulhouse, Aix les Bains et Valence on peut s’attendre à traverser des paysages de rêves.
Beau, aussi pour ceux qui rouleront en décapotable.
Et je peux vous dire, que depuis le 1er Tour Auto auquel j’ai assisté en 1992, des concurrents rincés et pas uniquement par la fatigue, j’en ai vu !
Beau, pour profiter des voitures exposées à chaque ville étape :
Ferrari, Jaguar, Aston Martin, Porsche, mais aussi des modèles plus populaires. Citroën Traction, Renault 8 Gordini, le tout sans oublier les deux marques à l’honneur cette année: Mini et ses Cooper S mais aussi BMW avec des voitures allant de la petite 700 aux monstrueuses 3 litres CSL !

Beau, pour tenter de croiser des pilotes célèbres. Qu’ils viennent du monde de la course automobile comme Olivier Panis, Jean-Paul Driot, Erik Comas que celui de la télé comme Grégory Galiffi ou encore Gérard Holtz et son épouse Muriel Mayette.

Tour Auto Optic 2000 - 2013 : Lancia Stratos GR4 1974 - Erik Comas.

Beau enfin, pour que les enfants puissent, sans risque, se mettre dans la peau d’un pilote à bord des voitures électriques du Mini Tour après inscription sur le site minitour-optic2000.com
Et puis pour moi aussi ! 
Puisque cette année, pour « Le Meilleur de l’Auto », entre Mulhouse et Aix Les Bains, je partagerai l’Alfa Romeo de Gregory Galiffi.
22 ans pour enfin vivre le Tour Auto de l’intérieur… Il était temps. Beau temps, bien sur !

Programme :

 

- Lundi 7 avril : Exposition des voitures au Grand Palais à Paris.

- Mardi 8 avril : Arrivée à Dijon.

- Mercredi 9 avril : Arrivée à Mulhouse.

- Jeudi 9 avril : Arrivée à Aix Les Bains.

- Vendredi 10 avril : Arrivée à Valence.

- Samedi 11 avril : Arrivée à Marseille.

Après avoir tourné autour des voitures, lundi à Paris, comme une guêpe autour d’un verre de cidre, je ne pensais qu’à une chose en me couchant : Retrouver la caravane du Tour Auto Optic 2000 et tailler la route ! 
Des routes qui tournicotent, qui montent, qui descendent, des toboggans pour grands et des routes comme ça, la France en regorge. En profiter sous le soleil, c’était comme une gourmandise, un pêché. Pardon mais c’est trop bon !
Arrivé à Dijon, après quelques photos au parc fermé, direction Plombière au cœur des Vosges. Deux heures pour faire connaissance avec les ouvreurs, François et sa Porsche Carrera RS, suivi par Jérôme en Ford Mustang. Logés à la Compagnie des thermes, l’endroit est splendide et la visite guidée improvisée, de nuit, restera dans les mémoires…
Bref, après une courte nuit, nous nous retrouvons mercredi matin sur le parking à l’aube. Nous devons rejoindre Thann en passant par la spéciale de Remiremont que François et Jérôme doivent reconnaître à l’envers pour faire plus vite. Traduction, on prend la Porsche et tu nous suit dans la Mustang. Euh, c’était pas prévu ça !
Comparée à la Porsche, la Mustang est  un paquebot et j‘ai oublié la casquette de capitaine à la maison. Je dois m’habituer à la boîte manuelle à trois vitesses. La troisième tire long, très long et impose de rétrograder fréquemment. Cela dit, en ne cherchant pas à aller plus vite que la mécanique, tout se passe bien et la voiture « cruise » agréablement. Chose surprenante pour moi, la Mustang aimante les regards, éclipsant presque la Carrera RS bien plus puissante et plus rare. Il faut dire que c’est une des toutes premières construites. Un modèle 1964 ½, elle est encore équipée du tableau de bord linéaire emprunté à la Ford Falcon.
Fini de rire, nous voilà à Remiremont et sa spéciale. Je laisse François rouler à son rythme et je tente de suivre tant bien que mal. La Ford avoue vite son âge et ses limites. Ses freins à tambours font ce qu’ils peuvent et dans les épingles, je suis même obligé de repasser en première ce qui s’accompagne à chaque fois d’un blocage de boîte bien utile pour faire pivoter la voiture ! Arrivés à Thann, je dois rendre les clés à Jérôme. Mais, euh,  je commençais à bien m’éclater !
Je rejoins la Porsche et le road-book avec lequel je dois reprendre mes repères. Nous retrouvons la caravane du Tour à Turckheim et grâce aux motards de la Garde Républicaine qui nous ouvrent la route, la descente se fait à un rythme soutenu. La Porsche est vraiment dans son élément et comme François à fait les vitres, je vois très bien la route par celle de la porte ! 
Pause déjeuner à château du Hohlandsbourg.
J’en profite pour faire connaissance avec les pilotes qui nous entourent et écraser copieusement la main de Gérard Larrousse… Bon, ça, c’est fait !
Retour sur les routes d’Alsace, les vignobles et les villages du Haut-Rhin sont splendides mais le clou du spectacle nous attend en fin d’après midi, au Circuit de l'Anneau du Rhin. Le tracé est vraiment complet et par endroits, rapide… Surtout si on zappe la chicane après le pont, hein François ?
Le temps de faire refroidir les freins, les pneus et les pilotes, le convoi repart en direction de Mulhouse et son musée. Gros dilemme pour moi : Manger ou visiter ? Visiter ou manger ? Bref, j’irai me coucher avec le ventre qui grogne mais je ne suis pas venu là pour faire bombance et cette collection est juste hallucinante !
Jeudi matin, je retrouve Grégory Galiffi au parc fermé. C’est avec lui que je vais vivre cette troisième journée en copilote de son Alfa Giulia Berlina. Sa voiture est dans un état proche du neuf et je comprends vite pourquoi. Grégory est un amoureux passionné mais ça, les téléspectateurs de « Direct Auto » sur D8 l’avaient déjà remarqué. Nous faisons partie du dernier plateau à partir, et nous quittons Mulhouse entourés d’une Porsche 356, d’une Lotus Europa, d’une Lancia Stratos, de deux BMW CS et CSL, d’une Chevrolet Camaro impressionnante et de l’étonnante Ferrari 365 GTB4 Daytona « N.A.R.T ». 
Je suis dans le dur et je dois impérativement ne pas faire de fautes, en commençant par ne pas suivre les autres à l’aveugle. Grégory et moi en profitons pour faire connaissance, la passion partagée de l’automobile nous y aide. Le courant passe bien, heureusement car les choses se corsent rapidement pour moi. Nous arrivons à la première épreuve spéciale de la journée. 
Le road-book donne peu d‘infos, aucune indication de distance, juste les virages les plus vicieux de la spéciale, que je dois annoncer à Grégory fort et clair. Le tout est de savoir quand ils se présenteront et ne pas perdre le fil. Plus facile à écrire qu’à faire mais au cours de la journée je découvrirai quelques astuces pour cela…
Le temps de nous casquer, de relire une dernière fois le road-book et l’Alfa se présente au départ. Je suis tendu comme un fil de pêche, c’est pas le moment de casser ! Je constate vite que Grégory est un vrai pilote. L’Alfa est légère, vive pour une berline et le petit 4 cylindres 1300 prend facilement des tours, bien épaulé par la boîte qui semble précise et rapide. Freinage à quatre disques, talon-pointe, Grégory maîtrise parfaitement et coté road-book, je m’en sors à peu près. D’ailleurs, nous sommes même obligés de lever le pied car nous arrivons sur la voiture qui nous précédait de trente secondes au départ, c’est dire. Grégory, chapeau bas…
Fin de la spéciale, tout le monde se retrouve sur le bas coté de la route pour récupérer. Au fil des années, les pilotes ont fini par se connaître et l’ambiance est vraiment détendue. On compare les temps, ça chambre, ça rigole. C’est ça aussi, le Tour Auto Optic 2000.
Nous reprenons la route dans les échappements de la Lancia Stratos. Dieu que ce V6 Dino chante bien !
Quelques kilomètres plus loin, nous rajoutons 6 cylindres à l’orchestre en rattrapant la Ferrari Daytona N.A.R.T, ça met les poils ! Arrivés à Pontarlier, nous recevons les paniers pique-nique et Grégory fait les yeux doux à Miss Franche-Comté, à moins que ce soit l’inverse. Plus tard, moi aussi, je serais vedette à la télé ! Nous trouvons un coin calme sur les bords du lac de St-Point, c’est superbe…
Pas vraiment le temps de traîner, nous voilà à nouveau sur les routes du  Jura et de sa capitale St Claude. Deuxième spéciale de la journée. Comme nous faisons partie des derniers concurrents, la route est très sale. De nombreux passages trop à la corde ont projetés gravier et cailloux sur le bitume, c’est parfois chaud mais Grégory s’en sort à merveille. Nouvelle pause avant de repartir sans traîner pour le circuit de la Bresse. Cette fois-ci, je cède mon siège de copilote pour faire des photos. Il y a un monde entre la frêle Renault 4 CV et la puissante Porsche Carrera 6 mais tout se passe bien.
Cela dit, je récupère un Gregory déçu voire agacé. La séance ne s’est pas très bien passée et le circuit est très exigeant pour la mécanique, hors il faut tenir jusqu’à Marseille…
Il nous reste encore 160 kilomètres de routes sinueuses pour rejoindre Aix-les-Bains, la fatigue commence à se faire sentir, le jour baisse, il nous tarde de rentrer. Nous arrivons à la nuit tombée mais le public est toujours là. Fidèle, passionné et Grégory fait un tabac. J’admire sa patience et sa disponibilité. Après quatre longues journées de conduite, de pilotage, il reste sympa et souriant, un bel exemple. A peine descendu de voiture, il retrouve son équipe de tournage, et enregistre ses plateaux sans rechigner. Je le laisse à regret et file manger avant de me coucher, sans profiter du casino.
Demain, il faudra se lever tôt, remonter à Paris et préparer mon week-end du « Meilleur de la Musique » sur RFM. 
Merci à toute l'équipe d'Optic 2000 et tout spécialement à Stéphanie, Stéphanie, Audrey mais aussi à Henri Suzeau de Peter Auto, à François, Jérôme et Grégory, pour leur accueil, leur tolérance, leur gentillesse. Vivement l’année prochaine et pourvu qu’il fasse beau !

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