Tour Auto Optic 2000

Si l’on peut considérer un musée comme le moyen de passer le témoin entre les générations, le problème des musées automobile, c’est qu’ils sont statiques… Problème que ne connait pas le Tour Auto Optic 2ooo. C’est un peu comme si vous sortiez toutes les voitures, vous leur donniez un coup de polish avant de les lâcher sur les routes de France !

Près de 250 voitures de collection : Ferrari, Porsche, Maserati, Jaguar, Aston Martin, Alpine et j’en passe… 
Sans oublier, cette année, un coup de loupe sur les barquettes ! 
Pas le goûter de vos enfants mais des voitures sans toit ni capote, de véritables baignoires roulantes quand il pleut, donc croisons les doigts ! 

 

De grands noms, aussi, derrière le volant ! Le pilote de F1 Olivier Panis, le présentateur Gérard Holtz ou même le chanteur du groupe Duran Duran : Simon Le Bon !

Alors vos enfants justement, parlons-en... Vous aller pouvoir, à votre tour, passer le témoin en les inscrivant au Mini Tour Optic 2000. 
Ouvert aux "mini pilotes" de 5 à 12 ans, sur chaque étape, les têtes blondes pourront se tester à la conduite sur de petites voitures électriques, pendant que papa, lui, regardera les grosses.

 

Rendez-vous donc  :


- Du 18 au 20 avril au jardin des Tuileries,
- le 21 à Vichy,
- le 22 à Clermont-Ferrand,
- le 23 à Toulouse,
- le 24 à Pau 
- et enfin le 25 à Biarritz pour l’arrivée.

 

Toutes les informations, les horaires et les inscriptions gratuites mais obligatoires pour vos enfants, sur le site : minitour-optic2000.com

Texte et photos : Philippe Despont

Tour Auto Optic 2000 - 2015

Concilier ma présence à l’antenne d’RFM et garder un œil, une oreille attentive aux péripéties du Tour Auto Optic 2000, tel était mon défi cette année. C’est pourquoi quand l’équipe d’Optic 2000 m’a proposé de rejoindre la caravane sur l’étape « Pau-Biarritz », je n’ai pas hésité une seconde ! Faire l’arrivée du Tour en Morgan 4/4 ? Une course mythique, une voiture mythique, euh… On signe où ?

Arrivé vendredi soir au parc fermé de Pau après une journée de radio, je retrouve avec bonheur, ceux avec qui j’ai déjà partagé bon nombre de kilomètres. François, Jérôme, Audrey, tout le monde est là ? L’hôtel aussi, ça tombe bien, mes camarades de Tour sont déjà bien cramés.

Réveillés le lendemain à 5h00, nous retrouvons les voitures avant même le lever du jour. Le temps est maussade mais nous sommes heureux quand même. La route nous appartient presque et le circuit de Pau-Arnos nous tend les bras.

Petit bijou, Pau-Arnos est un circuit comme on n’en fait plus. Technique, rapide par endroit, tout en montées, descentes, dévers. C’est un toboggan pour automobiles sur lequel des ténors du volants comme Gérard Larrousse et Yannick Dalmas ont pu s’exprimer, pour le plus grand plaisir des invités de BMW comme la championne de France excellence de voltige 2014 : Mélanie Astles. Les voir tourner autour de Ferrari performantes telles que la 458 Speciale avec autant de facilité est vraiment bluffant. La lumière est superbe et la légère brume qui borde le circuit me pousse à passer mon tour pour faire des photos.

N°7, Tomas  Hinrichsen / Solange Mayo - Maserati 200 SI 1957

Les premières anciennes nous rejoignent au bout d’une heure de défoulement et nous devons céder la place. Quelques modèles d’exception prennent alors la piste : Maserati 200 SI, Lancia Stratos HF stradale, De Tomaso Pantera en rare configuration Gr3 ou encore la petite Lotus Elite du duo Pierre Novikoff / Matthieu Lamoure, dont le bris d’un porte-fusée mettra fin au feu d’artifice !

N°58, Pierre Novikoff / Matthieu Lamoure - Lotus Elite 1959

Nous reprenons la route pour rejoindre la spéciale d’Orègue avec dans le rétro un drôle d’insecte. C’est la toute dernière Ferrari LaFerrari. Je ne me ferai jamais à ce nom mais la bestiole, elle, me plait de plus en plus. Basse et large, cet exemplaire de couleur grise est vraiment splendide. Nous ferons la route avec elle, quasiment jusqu’à l’arrivée. Il y a pire comme spectacle !

N°23, Gino Forgione / Nicolas Kappenberger - Ferrari Dino 246 GT 1971

Du spectacle, il va bientôt y en avoir puisque nous arrivons à l’entrée de la spéciale d’Orègue, la dernière du Rallye mais pas la plus facile me dira-t-on plus tard. Nous sommes les premiers à nous élancer et très vite j’ai un gros problème. Après 4 jours de course, le road-book perd ses feuilles et moi je perd le fil. Au bout de 5-6 virages, François me hurle : Philippe, donne moi des indications ! Je lui réponds : Droit devant, gaz !

Il va devoir tout faire au feeling, à l’inspiration. Le Tour Auto Optic 2000, une simple balade pour retraités ventripotents ? Au contraire, ça envoie du lourd et ça va vite.
Très vite, même, car cette Morgan 4/4 est ventousée à la route ! Certes, elle pompe un peu de l’avant mais elle dispose d’un grip incroyable et le public semble apprécier. Il apprécie d’autant plus que nous sommes les premiers à passer et que François est un garçon joueur… Autant dire que je vois arriver la fin de la spéciale avec soulagement.

Petit à petit, nos camarades de jeu nous rejoignent et chacun cherche à connaître son temps. Certaines vitesses relevées sur la seule portion de ligne droite sont impressionnantes et à ce petit jeu, l’hélice semble battre le cheval cabré. Comme quoi, on peut avoir 75 ans et toujours le pied lourd. Quelque soit l'âge, un pilote de talent reste un pilote de talent.

Il nous reste alors à rejoindre Biarritz et nous nous calons pour cela, dans les échappements d’une splendide Ferrari 275 GTB/4. Le son du V12 est magique, mélodieux, velouté, à des années lumières de celui plus agressif des GT modernes. La fatigue nous tombe alors dessus comme une nappe de brume sur une matinée de printemps. Le silence se fait dans la voiture car nous savons que nous vivons là les derniers kilomètres.

N°64, Christian Haas / Jean-Pierre Masse - Ferrari 275 GTB/C 1967

Les derniers kilomètres, la fin d’une semaine passée sur des routes splendides et chaque année renouvelées. Une semaine en équipe, entourés de gens partageant la même passion, parlant la même langue, option « boulons-rondelles ». Passer la ligne d’arrivée est un moment magique. Les émotions déboulent de tous les côtés...

Le plaisir d’être arrivés au bout sans bobos ni pépins mécaniques. Le blues que tout cela soit déjà fini et de tous devoir se séparer.

Le Tour Auto Optic 2000, c’est vraiment comme Noël. C’est magique et ce n’est qu’une fois par an.

---------------------------------------------------------

Texte et Photos : Philippe Despont

---------------------------------------------------------

Pour nous joindre :

DPPA :

Contactez nous via le formulaire de contact