Vitesse ? Quelle vitesse ?

Nos dirigeants se trompent de cible.
Ils traquent la vitesse pour la vitesse, sans distinction de lieu et de circonstances. A chaque fois que je tombe sur un reportage concernant la vitesse, à la télévision, les images sont toujours les mêmes : Des forces de l'ordre chassant les délinquants, les criminels de la route, sur autoroute. Sauf que l'on se trompe de cible. C’est bon pour les caisses de l’état mais beaucoup moins pour faire baisser la mortalité routière.

Il y a quelques années, lorsque je travaillais dans la presse écrite automobile, les chiffres étaient déjà parlants : A peine 6 % de tués sur autoroute. Et depuis, la mortalité sur autoroute n'a cessée de baisser. La bataille contre la mortalité automobile est ailleurs.  
- Sur les départementales, les petites routes empruntées chaque jour pour aller travailler. La confiance aidant, on peut en effet, être tenté de rouler de plus en plus vite, jusqu'au jour où l'imprévu vient tout changer.
- Mais aussi en ville, où les piétons et les deux roues sont particulièrement exposés.

Je suis pour une autre façon de calculer les excès de vitesse. Parlons de pourcentage. Un excès de vitesse de 15 kilomètres heure n'a pas la même conséquence sur autoroute et en ville, à fortiori dans une « zone 30 ». Je suis pour une police de la route constituée de professionnels connaissant leur sujet. Bref, je suis pour que les pouvoirs publics prennent enfin le sujet du bon coté.

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